Le milieu naturel est pour moi un excellent champ d’exploration, un univers non assujetti à des formes finies, en présence d’éléments qui se contredisent ou bien, de suggestions non définies et
... des déplacements d’idées.

Comment m’immerger dans ces scénographies, melées d’eau et de végétal ?

Sortir du végétal et se déplacer d’un espace à un autre.
Prendre des prises de vues, comme tenir un carnet de croquis.
Il s’agit d’explorer l’image, ici des visuels successifs qui sont comme des plans successifs.
Viennent se greffer des temps successifs.
Aujourd’hui, mon projet se développe entre peinture, photographie , vidéo et court-métrage. 
Associer des prises de vues en mouvement à des recherches graphiques, picturales prenant la forme de dessins, de peintures inachevés.

Le processus peut se faire à partir d’un dialogue avec cette matière visuelle, sonore
ou comment j’organise et traduis visuellement ce champ sonore.
Avec , je propose des recadrages et des correspondances,
un vaste espace de résonnances, où toutes les images peuvent se combiner : Interroger le réel, ou la perception du réel, l’annoter, puis le confronter à d’autres contextes.

Les conséquences de ce processus in situ d’écoute : créer des attentions qui s’inscrivent dans le site,
et deviennent d’autres fenêtres possibles, à travers la représentation visuelle.
Il s’agit de renouveller notre relation à l’espace et au paysage, à partir de ces questionnements de terrain.

A travers le milieu naturel,
ou comment explorer ces differents univers « insulaires » ?
Selon une étude, le paysage recouvre des réalités très differentes, Comment traduire ce foisonnement, cette fragmentation d’espace ?